Une activité de plongée sous-marine pour nettoyer le Lac-Sergent

debris

C’est le samedi 31 juillet dernier qu’un groupe de plongeurs et de plongeuses ont exploré le fond du Lac Sergent afin de le débarrasser de détritus issus de l’activité humaine qui se sont accumulés au fil des années. En tout, c’est plus de dix équipes de bénévoles et de plongeurs qui ont arpenté une grande partie de la superficie du lac en vue de mettre au jour des vestiges de pratiques polluantes.

La plongée de nettoyage, une pratique mondiale

Bien que ce soit une première édition pour le Lac Sergent, les opportunités ne manquent pas. Certains clubs de plongée proposent des sorties annuelles à leurs membres. On retrouve aussi le mouvement Dive against debris (le projet AWARE en français) qui incite les plongeurs à des pratiques environnementales exemplaires. Chaque déchet retrouvé est inventorié, et cela permet de mieux saisir l’impact de la pollution humaine dans les cours d’eau du monde entier.

Une chasse aux trésors à la Cousteau

Les plongeurs et plongeuses ont accepté l’invitation et se sont présentés tôt pour démarrer l’activité. Parmi ceux-ci, des vétérans ont partagé leur expérience de plongées de nettoyage antérieures : des pneus, des vélos, des parties de voitures. La liste des détritus trouvés est impressionnante. Aux yeux de certains, on s’attendait à des découvertes intéressantes, surtout que c’était la première fois que ce type de plongée était organisée au Lac-Sergent. Il y avait aussi des plongeurs avec moins d’expérience pour la plongée de nettoyage, mais leur intérêt était aussi palpable. Certains d’entre eux sont partis de Montréal pour prêter main forte, signe que ce genre d’activité joignait le plaisir de mettre l’épaule à la roue pour une bonne cause.

« C’est plaisant de plonger avec un objectif précis. Ça crée aussi un esprit de saine compétition entre les équipes, comme une chasse aux trésors. On sait aussi qu’on participe à une activité bonne pour l’environnement, et c’est motivant de voir que les utilisateurs du lac croient à l’importance des bonnes pratiques en élimination des déchets. On voit aussi que les gens sont plus sensibles à l’environnement aujourd’hui. Avant, on se débarrassait des déchets n’importe comment en se disant que si ça ne se voit pas, c’est OK. Avec l’accès aux écocentres, c’est beaucoup plus simple et écologique de disposer de nos déchets. »

Des résultats décevants et encourageants à la fois

Des balles de golf, une canette de bière, deux bouteilles de boisson gazeuse d’ancien format, une ancre, une corde en nylon et quelques autres babioles de pêche ont finalement été récupérées du fond du lac. Il faut comprendre que les plongeurs faisaient face à des défis : la présence d’algues et les sédiments qui revenaient en suspension dans l’eau dès que les plongeurs s’approchaient trop du fond limitaient la visibilité.

Certains plongeurs d’expériences reconnaissaient tout de même que ce maigre butin était bon signe. Si on trouve peu de déchets, c’est qu’il y en a peu.

Le bilan de l’activité reste positif : on dénote un engagement des résidents pour la santé du lac, et la bonne humeur des équipes de bénévoles et de plongeurs a offert de bons moments à tous les participants.

Au fil de mes discussions, j’ai appris qu’une motoneige dort encore au fond du lac… remettra-t-on l’activité de nettoyage au programme l’an prochain? Ce serait un beau trophée que certains plongeurs aimeraient mettre à leur liste de trouvailles insolites j’en suis certain!

En route vers la Boucle

velo Yannick Lepage

Voilà, j’ai le privilège de participer à la Boucle, un événement cycliste de 135 kilomètres qui s’inscrit dans le circuit du Grand défi Pierre Lavoie.

J’ai toujours aimé faire du vélo, et j’aime relever des défis de manière occasionnelle. J’ai commencé mon parcours de « coureur cycliste pour le plaisir » par une épreuve de 60km en Nouvelle-Zélande, le Hunua Hardman. De retour au Québec, je me suis laissé tenté par le Raid Bras-du-Nord, dans Portneuf, Le triathlon Xterra, et plus récemment le Défi du parc, une épreuve combinée vélo de route et vélo de montagne de deux jours.

Cette année, c’est avec un grand bonheur que je ferai la Boucle. Les événements mis sur pied par Pierre Lavoie visent surtout à souligner l’importance de bouger et de se tenir en forme. Le meilleur exemple est l’activité des cubes d’énergie proposée aux écoles primaires. Les parents sont sûrement déjà au courant, puisque nous sommes mai, le mois réservé à cette activité parents-enfants qui vise, encore une fois, la promotion de l’activité physique.

Comme la Boucle se tiendra le 18 juin, il me reste que six semaines pour me préparer adéquatement pour ce défi. Lorsque je m’inscris à une épreuve, c’est toujours un défi personnel que je me lance – bien qu’il m’arrive parfois de lancer des « T’es pas game! » à des amis –  et mes objectifs sont de compléter l’épreuve en un morceau et de ne pas trop souffrir de courbatures dans les jours qui suivent l’épreuve… Pour y arriver, je compte travailler sur plusieurs plans:

  • Un vélo en ordre
  • Un entraînement adéquat
  • une alimentation adaptée
  • un corps bien entretenu

J’ai la chance aujourd’hui d’essayer un nouveau service à Québec, Véloshop. Imaginez, une visite à domicile pour la mise au point du vélo! Pas besoin de se casser la tête à installer un rack à vélo ou à essayer de le faire entrer dans la voiture, de se rendre en boutique, puis d’avoir à aller le chercher plus tard, sans compter les délais possibles. Je trouve que c’est tendance, et ça me permet de gagner du temps pour faire autre chose.

Pour l’entraînement, je vais me baser sur le programme offert sur le site de la Boucle, avec quelques ajustements, car je commence sur le tard. Heureusement, je suis plutôt en bonne forme physique, car je préfère marcher ou pédaler pour me rendre au travail.

Pour l’alimentation, je vais me trouver une nutritionniste qui pourra m’aider, mais j’ai déjà quelques outils en main, notamment le livre  Nutrition sportive – 21 jours de menus de Stéphanie Côté et Phlippe Grand.

Finalement, pour mon corps, je ferai appel à un physio et à une masso-kinésithérapeute, question de m’assurer de respecter mes limites et m’assurer des séances d’entraînement plaisantes, et une course sans trop de douleur…

J’en profiterai aussi pour compléter une levée de fonds pour la Fondation de l’école Fernand Seguin, où tous mes enfants ont étudié au primaire, en vue d’aider à concrétiser des projets qui soutiendront de saines habitudes de vie.

Vous embarquez?

Faire de la bonne bouffe avec le Marché Goodfood

Anne-Marie Withenshaw a choisi Goodfood, pourquoi pas moi? ;-)

Comme vous le savez peut-être, j’étais inscrit à une session à temps plein à l’université Laval l’automne dernier. J’avais entre autres un cours sur le marketing numérique qui était pas mal intéressant. Pour l’examen final , nous faisions face à des études de cas, et l’une d’entre elles m’a interpellé. Il s’agissait du Marché Goodfood.

Selon ce que j’avais pu en lire durant l’examen, il s’agissait d’un service de repas à préparer livré à domicile. À un jour X, tu reçois ta boîte par la poste avec tous les ingrédients pré-mesurés. Il ne te reste plus qu’à préparer avec la recette incluse. Pas de gaspillage, pas de visite à l’épicerie, donc moins de pertes de temps. Le temps précieux que tu peux consacrer à préparer ta bouffe, à faire les devoirs avec les enfants, ou bien juste à chiller avec un p’tit verre de vino. Je trouvais l’idée géniale, et je me demandais même si c’était un vrai cas ou une invention de ma professeure, tellement je trouvais que c’était cool.

Tout ça m’est complètement sorti de la tête durant le temps des fêtes. J’étais plus intéressé par mes résultats d’examens et aux bons soupers familiaux préparés par la famille qu’à Goodfood… Jusqu’au jour où Facebook a eu la gentillesse de me proposer une annonce.

Finalement, Goodfood existe vraiment. Anne-Marie Wihtenshaw les a choisis, c’est pas peu dire. Et ils livrent à Québec en plus!

Ceux qui me connaissent savent que j’aime cuisiner et essayer des choses qui ne sont pas encore trop répandues. Je suis plutôt du genre early adopter, autant pour les technologies que pour les expériences innovantes. Celle-ci, avec sa bouffe pré-mesurée dans sa boîte livrée chez moi, je la trouve sexy. C’est québécois, c’est fait avec des produits frais et locaux la plupart du temps, et ça me permettra d’essayer des nouvelles recettes. Ça n’en prenait pas plus pour me décider à m’inscrire et à essayer le processus de commande.

Une fois sur le site, l’inscription est simple. On choisit le nombre de repas, le nombre de personnes attendues, notre tolérance aux produits épicés et à l’exotisme, notre endurance culinaire (tu veux passer 5 minutes dans ta cuisine, ou 30 minutes?), notre type de bouffe, puis on a un prix pour le tout. On choisit les recettes, on planifie la journée de livraison, on paie et hop! on attend la commande.

Pour cette fois, j’ai choisi le menu végétarien. Les photos donnent l’eau à la bouche!

Ma première commande est passée, et je ferai un suivi avec un article la semaine prochaine pour partager mon expérience culinaire, c’est promis!

En attendant, si comme moi vous voulez tester la nouveauté, consacrer votre temps à autre chose que l’épicerie et moins gaspiller tout en préparant votre propre bouffe, Goodfood vous offre 40$ de rabais sur votre première commande pour un temps limité. Ce serait intéressant de partager nos expériences! J’essaierai aussi de m’entretenir avec l’un des fondateurs dans le cadre de l’émission Entreprendre Québec diffusée sur les ondes de CHYZ… Histoire à suivre!

 

 

 

2 outils pour améliorer sa santé financière

Tenez vos finances à jour avec un budget et une analyse de votre capacité budgétaire

C’est le début de l’année 2017, et certains auront encore une fois le réflexe des résolutions. Comme vous pourrez le lire dans cet article de Nicolas Cole, 15 powerful truths about life and business everyone should hear before 2017 begins, les résolutions présentent un défi de taille. Si jamais vous aviez fait la résolution d’être plus économe ou de mieux gérer votre argent, voici deux outils qui pourront vous aider à atteindre vos objectifs.

 Outils de planification budgétaire

Votre capacité budgétaire vous donne l’heure juste sur votre capacité à utiliser le crédit. Le budget vous permettra de vous donner une idée juste de vos dépenses et de vos revenus. Plusieurs options gratuites sont disponibles sur le web. Si vous avez l’habitude des sites bancaires en ligne, quelques institutions financières vous permettent de le réaliser à partir des achats que vous réalisez avec leurs cartes. Si tous vos revenus et vos dépenses sont concentrés chez une seule institution financière, cela simplifiera beaucoup le travail, car vous n’aurez pas de saisie à faire. Vous devrez simplement identifier dans quel poste budgétaire iront vos dépenses. En guise d’exemple, Desjardins offre son outil de gestion budgétaire, qui est accessible via AccèsD. Si vous préférez une plus grande autonomie dans votre gestion budgétaire,  la feuille Excel reste un excellent choix. Celle proposée par Option Consommateurs offre tout le nécessaire pour y arriver. Si vous voulez vous tourner vers une solution en ligne, la calculatrice budgétaire de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada vous permet de voir plus clair dans vos dépenses en fonction de postes budgétaires. Finalement, si vous préférez un outil dédié plus puissant à installer sur votre ordinateur, vous pouvez envisager GNUCash, Naturellement, la puissance vient avec la complexité d’un vrai système comptable. Si vous optez pour GNUCash, l’aide en ligne pourra vous être d’un grand secours afin de mieux comprendre les rudiments de la comptabilité. GNUCash peut même être utilisé pour gérer la comptabilité d’une entreprise!

Capacité budgétaire

Vous avez établi un budget, et vous avez des idées d’achat qui pourraient gagner en valeur à long terme? Ratehub, une entreprise canadienne dans le domaine financier, a comme mission de vous aider à faire les meilleurs choix en ce qui a trait à votre prêt hypothécaire et à vos cartes de crédit. Si vous vous demandez quelles cartes de crédit ou quels prêts hypothécaires sont les plus avantageux, utilisez leurs outils. Cela vous permettra de choisir le meilleur produit financier en fonction de votre profil et de vos besoins. Si vous créez un compte sur leur site, vous pourrez obtenir gratuitement votre cote de crédit. Quand on sait que plusieurs ménages ont de la difficulté à joindre les deux bouts, c’est toujours enrichissant de faire le point gratuitement plutôt que de payer pour des services comme Equifax ou TransUnion… ces deux entreprises sont extrêmement gourmandes dans leur stratégie de services aux consommateurs, comme le souligne Daniel Germain dans son article Ne payez plus jamais pour votre score de crédit. Si vous préférez procéder à vos calculs de façon unanime, vous pourrez avoir une idée de votre capacité budgétaire en calculant manuellement votre ratio de dettes.

Peu importe l’outil de budget que vous choisirez, vous pourrez identifier quelques aberrations et corriger le tir, et réfléchir à diverses solutions plus économiques pour chaque poste budgétaire. En faisant l’exercice, vous arriverez peut-être à économiser assez pour vous payer un voyage, une moto, des placements ou des REER?

Avoir du toupet (comme Donald Trump)

Donald Trump est un modèle de détermination. Je le déteste.

Fils de coiffeur, je suis passé à un cheveu de devenir médecin. Détestant apprendre par cœur, mes techniques d’étude au collégial n’étaient pas au poil, alors j’ai jeté la serviette pour mieux explorer la vie, et voilà où j’en suis: professeur au collégial, auteur, touche-à-tout avec une soif insatiable d’apprendre.

Donald Trump brigue la présidence des États-Unis. Je ne comprends pas comment il peut avoir du succès. C’est un jugement purement personnel qui ne porte pas atteinte à son électorat. Il paraît pourtant qu’on vote pour ceux qui nous ressemblent…

J’écris et j’enseigne. Je parcours le monde sans chercher de reconnaissance, mais pour y faire des découvertes et les partager avec d’autres. Pour trouver un point commun, une passion partagés. Une cause.

Donald Trump pourrait diriger l’un des pays les plus importants du monde. J’ai peur.

J’ai de plus modestes aspirations. J’aimerais pouvoir embrasser toute la beauté du monde et immortaliser tout ça en mots et en images. Avant que tout ça disparaisse. Pas si modeste que ça, presque fleur bleue, idéaliste…

Des paroles de la chanson J’échoue d’Alexandre Désilets me viennent en tête:

Comment pourrais-je me permettre un monde que je ne vois qu’au passage

Je crois que la force de Trump réside dans son toupet, tel le Samson de la bible. Je me dis qu’on pourrait lui couper et voir ce que ça donnera.

40C’est bien sûr impossible, le très sympathique Donald a probablement une armée de gardes du corps pour le protéger du clipper… je vais plutôt tenter l’expérience sur moi.

Comme un cheveu sur la soupe, je vous annonce que je relève le défi Têtes rasées… et que je donnerai ma crinière à la science en échange de vos dons…

Allez-y, donnez! On verra bien si le rasoir est une arme de destitution massive!

C’est pour une bonne cause, naturellement!